Denez Marchand représentait le CD35 à la séance du 18 octobre du Conseil Académique des Langues Régionales qui se déroulait au Rectorat de Rennes.
Les acteurs que sont l’Education Nationale, Le Région, les Départements, la Direction Régionale des Affaires Culturelles, l’Association des Maires de France, les syndicats d’enseignants, de parents d’élèves (public, privé catholique et Diwan) l’Office Public de la Langue Bretonne, les universités, Kelennomp ! (l’Association des enseignant.es du breton) étaient réunis pour valider la carte des pôles pour les périodes 2024 et 2025.
Il s’agit, sur un même bassin de vie, d’organiser la continuité pédagogique de la maternelle au lycée pour les élèves bilingues français-breton. C’est un enjeu important dans l’optique de respecter la convention Etat-Région, signée en 2022, qui fixe l’objectif de 30 000 élève scolarisés dans le public d’ici 2027.
L’ensemble des acteurs présents se sont accordés, mise à par l’Education Nationale, pour indiquer que cette rentrée 2023 étaient la plus catastrophique depuis 2015, en raison de seulement quatre ouvertures de filières bilingues dans toutes l’académie, dont une seule en Ille-et-Vilaine (Maen Roch)
Ils ont pointé l’absence de volonté politique pour la formation d’enseignant.es bilingues au regard du manque de moyens financiers déployés.
Pour Denez Marchand :
-il faut ouvrir à Rennes un Parcours Préparatoire au Professorat des Ecoles Bilingues
-offrir la possibilité aux professeur.res monolingues français.es de se former pour enseigner leur matière en breton, dans le cadre d’une formation continue sans perte de salaire (et non en congé formation)
A noter tout de même quelques avancées avec l’ouverture d’une nouvelle filière à Betton et Fougères en 2025 (dans le primaire) Cependant, il n’y aura qu’une seule ouverture dans le second degré (collège Louis Guilloux à Montfort-sur-Meu) Ce qui aura pour conséquences de laisser nombre d’élèves de la filière bilingue public sans aucune possibilité de poursuite après le primaire, comme ce sera le cas à Redon ou à Val d’Anast
Quant au collège Martin Luther King de Liffré, l’Education Nationale n’a pas anticipé le remplacement d’une enseignante. Le président du département s’est saisi de ce sujet en envoyant un courrier au rectorat, dont nous ne doutons pas d’obtenir une réponse prochainement.
Autre fait marquant, cette séance n’a pas donné lieu à un vote comme il se doit.