Le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine travaille depuis plus d’un an de manière ouverte et partenariale sur une nouvelle sectorisation pour les collèges publics du territoire rennais. Rééquilibrage des effectifs, enjeux de mixité, bien être et mobilités des collégien.ne.s : les enjeux sont nombreux, les attentes des parents légitimes. Notre groupe Ecologiste, Fédéraliste et Citoyen au Conseil Départemental, avec des membres issus de cantons rennais, suit avec attention et vigilance le processus de nouvelle sectorisation.
En tant qu’écologistes, nous défendons l’amélioration de la mixité sociale et scolaire dans les collèges d’Ille-et-Vilaine, dans l’optique de créer des environnements scolaires inclusifs et équitables. Faire de la mixité, c’est promouvoir l’égalité, la fraternité mais aussi encourager le respect de la diversité et de tenter de remédier à des situations de ségrégation par le haut ou par le bas. Défenseurs du service public de l’Education Nationale, nous poussons pour la mise en place de conditions favorable à réussite scolaire de tous les enfants.
Nous entendons les attentes des parents concernant l’ambition de mixité sociale et scolaire. Nous le savons, il ne suffit pas de mélanger des enfants issus de différentes écoles ou catégories socio-professionnelles pour en faire. Il faudra une coordination renforcée et des moyens supplémentaires pour améliorer le travail de la communauté éducative, notamment de la part de l’Education Nationale.
La concertation qui a commencé, particulièrement à destination des familles, fait déjà remonter des besoins et des inquiétudes légitimes, notamment en lien avec les trajets scolaires. Habiter dans la ville de Rennes permet un accès facilité aux modes de déplacement actifs, aux transports en commun, ce qui constitue ainsi une alternative à la voiture. C’est une donnée importante qui doit nous éclairer dans les futurs choix de sectorisation.
Une nouvelle phase de concertation s’ouvrira à la rentrée sous l’égide de notre collègue Vice-Présidente en charge de l’Education. Nous voulons que cette concertation soit la plus large possible et qu’elle permette d’aller dialoguer aussi avec les familles les plus précaires et les plus éloignées des institutions.
L’avenir de nos enfants est une préoccupation partagée par toutes et tous. Si le département n’est pas compétent sur l’ensemble des problématiques soulevées par les parents d’élèves, il peut, à travers cette sectorisation, entrainer l’ensemble des partenaires à aller dans le même sens.