La mobilité ne se résume pas uniquement à l’usage de la voiture, c’est ce que semble avoir oublié certains élu.es locaux. En effet, l’annonce de la mise en place des comités citoyens par notre collectivité a généré un certain nombre d’expressions de la part de responsables politiques locaux, focalisés sur le sujet des contournements, avec parfois une remise en question de la capacité de discernement des citoyens.
Or, il ne faut pas perdre de vu que la co-construction des pactes de mobilités locales, entre le département et les intercommunalités, vise avant tout à favoriser le développement des déplacements décarbonés. Et qui de mieux placé, si ce ne sont les habitants et associations d’usagers, pour en parler ?
D’autant plus dans une conjoncture où, en France, le transport reste le premier secteur émetteur de Gaz à Effet de Serre (GES) et que la part du routier représente à elle seule 95% de ces émissions.
L’une des solutions consiste à faire baisser le nombre de kilomètres parcourus par les voyageurs ou par les marchandises. Ce qui implique que les pouvoirs publics repensent l’aménagement du territoire, afin d’éviter l’étalement urbain, tout en favorisant l’objectif de proximité au quotidien.