A la rencontre de syndicats agricoles


Le monde agricole, dans sa grande diversitée, est traversée depuis de nombreuses années par une crise importante. Si certains, malgré tout, tirent leur épingle du jeu, ce n’est pas le cas du plus grand nombre.

Au coeur des échanges avec 3 syncicats agricoles (FDSEA, JA et la Confédération Paysanne 35) : un modèle inadapté. Retour sur cette journée.

Celle-ci a commencé dans le pays de Fougères, plus précisément à Maen Roch, dans l’exploitation de Cyrille Herbert, coprésident des JA d’Ille-et-Vilaine et producteur de lait et de viande bovine installé en bio. Frédéric David, président de la section de la FDSEA 35, et Florian Salmon, responsable FDSEA Pays de Fougères étaient également présents.

L’occasion de balayer de nombreux sujets et de montrer les incohérences ou paradoxes auxquels ils sont confrontés. Manon Galle, secrétaire régionale des Ecologistes de Bretagnes, Daniel Salmon, sénateur EELV d’Ille-et-Vilaine et Jean-Paul Guidoni, conseiller départemental Ecologiste, Fédéraliste et Citoyens ont de leur côté exprimé leur vision de l’agriculture, notamment en s’appuyant sur les propositions du groupe écologiste pour le Pacte et la Loi d’Orientation et d’Avenir Agricoles.

https://www.eelv.fr/files/2023/11/Livret-de-propositions-e%CC%81colo-PLOA.pdf

Puis direction le pays de Rennes l’après-midi, à Vezin-le-Coquet, à la Ferme Les Jardins en Cavale qui accueille aussi sur son site un magasin de producteurs bio Brin d’herbe.

La confédération paysanne y organisait une table ronde, à l’occasion de la 4ème édition du Salon à la ferme (du 16 au 24 février 2024) à destination des politiques, avec pour thème « la souveraineté alimentaire » Le président de manger bio 35 avait été invité pour l’occasion.

En présence d’élu.es communaux (Aurélie Quemener), départementaux (Sylvie Quilan) et nationaux la confédération paysanne a présenté sa vision de l’agriculture, les valeurs qu’elle défend et ses revendications.

De son point de vue, pour nourrir les populations locales, des leviers existent :

  • La commande publique pour approvisionner la restauration collective
  • La dé-spécialisation des territoires pour produire localement au plus près des besoins de la population
  • Réguler le libre-échange qui met en concurrence les paysan·nes s du monde entier
  • Des prix planchers prenant en compte notre coût de revient
  • Des prix minimums d’entrée
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